Histoire & patrimoine

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Le château

Le château de Budos a été bâti sur un plateau peu élevé, au pied du coteau sur lequel est situé le village de Budos.

Il domine une plaine de 10 à 15 kilomètres d’étendue, descendant en pente douce jusqu’à l’horizon, bornée par les côtes aux pieds desquelles coule la Garonne.

Cette position exceptionnelle donne aux ruines de cette forteresse un aspect extraordinairement imposant. 

 

A 1200 mètres au sud-est coule le Ciron qui, après un cours de 9 kilomètres à partir de ce point, se jette dans la Garonne entre Barsac et Preignac.

L'église

Elle est le bâtiment le plus ancien de la Commune, souvent remanié au fil des siècles sur une base romane originelle du XII ième siècle.

 

Son chevet roman orné d’une délicate frise sculptée est tout à fait caractéristique. Elle offre également plusieurs chapiteaux intéressants.

Ses bas-côtés ont été rajoutés au début du XVI ième siècle.

 

Sa décoration intérieure date essentiellement du XVIII ième siècle. Elle garde le secret de son « puits ». Son clocher lui, a été reconstruit en 1865.

Les sources

Les sources de BUDOS constituaient un site hydraulique à peu près unique dans tout le Sud-Ouest de le France.


Ce site a disparu lors de la captation des treize sources qui en jaillissaient pour alimenter en eau la ville de Bordeaux en 1884. Un aqueduc conduit ces eaux de Budos à Villenave-d’Ornon.

Deux très beaux moulins du XIVe siècle  ont été  sacrifiés à cette opération. N’aurait-on pas pu ménager davantage ce patrimoine local et son environnement ?

 

La chinoise

 

Un singulier édifice s’élève à quelques trois cents mètres à l’ouest du château. Il est communément appelé « la chinoise ».

 

Ce bâtiment, sur plan circulaire, est coiffé d’un cône de maçonnerie de pierres. Il est percé d’une porte et d’un oculus ovale
 
A l’intérieur il n’y a qu’une salle aux dimensions réduites, couverte par l’intrados du cône, qui est une sorte de voûte. Les parois sont encore enduites de chaux …

 

Le tuco de la Mothe
Ce vestige, à l’évidence fait de main d’homme, a souvent été présenté comme les restes d’une butte féodale dont elle présente effectivement certains caractères, mais aussi un certain nombre de singularités qui pourraient lui attribuer une origine nettement plus ancienne.
 
Un tumulus en cône tronqué connu dans le pays sous le nom de « Tuco de la mothe » et qui avait une destination militaire. Diamètre de la base de 40 mètres environ, hauteur prise sur la pente 12 mètres, diamètre du plateau supérieur 10 mètres, fossé entourant la base.
 
La question de sa destination initiale reste toujours pendante.

La chapelle St Pierre

A environ deux kilomètres de l’église paroissiale, et au milieu des pins, un peu à gauche de la route de LANDIRAS, se voit un reste de vieux murs à peu près informes aujourd’hui, qui furent la « chapelle Saint Pierre », dans laquelle, le jour même et le lendemain de la fête du saint, il y avait un grand concours de monde des paroisses voisines, même de celles qui étaient éloignées…